Mémorisation, tout comprendre

Il est clair aujourd’hui que les neurones se transmettent des messages électriques entre-elles et que cela permet d’activer des muscles, de ressentir grâce aux sens et de penser. Seulement, elles sont loin d’être seul dans notre système nerveux. En effet, les cellules gliales sont environ 9 fois plus nombreuses. Ces cellules forment en fait la structure du système nerveux en nourrissant les neurones, en les protégeant et en permettant la formation de nouveau liens entre celles-ci. Donc les cellules gliales sont à la base de l’apprentissage puisque qu’elles permettent la formation de liens entre les neurones, qui représente la mémoire (du moins celle à long terme).

Une hypothèse intéressante est que lors d’un stimulus, certaines cellules gliales réagissent (un peu comme les neurones) et transmettent les informations à travers d’autres neurones que celles directement liées au stimulus. Si les autres neurones stimulés par les cellules gliales répondent en utilisant les cellules gliales pour rejoindre les neurones normalement stimulés, alors les cellules gliales vont former des liens neuronaux entre ces neurones. Au niveau de la conscience, cela revient à dire que lorsque vous avez un stimulus extérieur ou intérieur, vous asseyez de l’associer avec des neurones avec lesquelles le stimulus n’était pas directement lié, s’il y a une corrélation entre ce stimulus et des neurones avec lesquelles il n’est pas liées, des nouveaux liens neuronaux se font et vous avez alors fait une nouvelle association. (Ex : associer la couleur bleu au mot chien) Il est toutefois logique de penser que les deux idées étaient stimulé avant de se connecter l’une à l’autre et donc il ne faut pas une mais deux zones de cellules gliales existées pour former un nouveau lien neuronal. Par exemple, si vous voyez un chien sur un font bleu, l’idée du bleu est stimulé tout comme l’est l’idée du chien et même si c’est deux idées n’avaient aucun lien neuronal entre elles auparavant, les deux zones gliales existées de ces deux idées stimulé vont transmettre un message de bleu à chien et vise versa et permette la formation de nouveaux liens neuronaux entre ces deux idées.

L’apprentissage étant l’association d’idées à d’autres idées, les cellules gliales sont donc essentielles pour la mémoire à court terme parce qu’elles permettent d’associer des idées qui n’avaient pas de liens auparavant ensembles. Mais il n’est pas nécessaire d’y avoir la formation de nouveaux liens neuronaux dans le cas de la mémoire à court terme puisque les cellules gliales sont capable de transmettre de l’information quand elles viennent d’être stimulées. La mémoire à long terme ne se forme que lorsque les mêmes zones de cellules gliales sont stimulées à répétition, elles amèneront ainsi la formation de nouvelles connexions neuronales (qui représente la mémoire à long terme).

Ainsi la capacité à résoudre des problèmes serait principalement dépendante des cellules gliales puisque celles-ci permettent de nouvelles associations qui amènent l’originalité; la source d’une nouveauté permettant la résolution d’un problème dont les éléments ne peuvent pas être directement liés (puisqu’il s’agit d’un problème).

Cette hypothèse expliquerait pourquoi le 20% supplémentaire (par rapport à la normale) de cellules gliales chez Einstein lui donnait son génie…