Scientisme

Au vingtième siècle, la montée croissante de la science est inéluctable. La société moderne dépend énormément des techniques et inventions scientifiques, beaucoup de personnes croient alors que la science peut tout expliquer, tout régler. Cette nouvelle religion est appelée le scientisme.

Toutes les religions amènent à ses pratiquants des réponses sur le monde qui les entoure. Le scientisme fait de même à quelques différences près. C’est le concept selon lequel la science est le seul véritable savoir et que le monde devrait être gouverné par les scientifiques. Il n’apporte pas de solutions à toutes les interrogations comme le fait la plupart des religions mais promet de le faire et ces réponses seront certainement bien plus justes que celles des religions, du moins pour les nombreux qui pratiquent cette croyance aveugle pour la science. En effet, les adeptes du scientisme croient en tout ce qui provient de la science, même s’ils ne peuvent pas expliquer la plupart des idées scientifiques. Bien des personnes sont conscientes de n’avoir foi qu’en la science, ils le disent ouvertement ou le pensent. D’autres croient que la science règlera leurs problèmes mais ne se disent pas adeptes de celle-ci. Les deux groupes de gens sont des scientistes car ils suivent la science sans la connaître réellement.

Dans la plupart des domaines scientifiques on connaît très peu de choses par rapport aux autres domaines. Le travail est souvent si pointu qu’on ne connaît pas même le résultat. Séparément, chaque domaine croit souvent à l’amélioration des autres domaines ce qui amène une croyance aveugle au succès de l’ensemble des recherches et à la diversité de celles-ci. Les scientifiques sont en grande partie scientistes parce qu’ils ont une foi aveugle aux résultats de leur recherche et à l’ensemble des recherches même s’ils n’en sont pas toujours conscients. Ils pensent souvent que celles-ci amènent aux humains une meilleure connaissance du monde et qu’elles sont pour le bénéfice de l’humanité. Comme la grande majorité de la population qui est, par cette croyance, scientiste.

C’est une première erreur, de nos jours, la science est dirigée par ceux qui la financent. Ces derniers ne veulent pas faire avancer la connaissance objective humaine mais posséder une technologie qui leur est utile. Que ce soit pour construire une voiture plus performante, fabriquer un médicament plus puissant ou une arme de destruction massive, la quasi-totalité des recherches doivent donner des résultats qui seront utiles à l’investisseur et non à l’humanité. Une recherche ou un développement peut être rentable s’il permet d’augmenter les profits ou doit avoir une autre utilité qui revient souvent à l’argent. Un nouveau fusil dont les têtes sont en uranium pourrait, par exemple, permettre à une armée d’envahir plus facilement un pays, la plupart du temps dans le but de prendre les ressources de ce pays et donc, de s’enrichir. Un nouveau médicament pourrait aussi avoir comme effet de tuer plus rapidement une population malade mais cette situation aurait un avantage car elle permet à l’entreprise d’augmenter ses profits sans être accusée de commettre l’acte odieux sous prétexte de l’avancée de la science. Plus une entreprise ou un pays est riche plus il cherche à s’enrichir et donc financera des recherches qui lui rapporteront davantage. Malheureusement, la rentabilité et l’humanité se lient très mal, très peu d’avancées scientifiques sont dirigées pour régler des problèmes mondiaux importants, tels que la pollution ou le sida. À quel investisseur cela rapporte d’avoir une planète où l’on ne s’intoxique pas en respirant ? Un vaccin contre le sida serait bien moins rentable que la série de médicaments que chaque personne atteinte du VIH doit prendre pour survivre quelques années de plus. Tout cela pour montrer que la science n’est pas axée sur le bien de l’humanité. Les scientifiques effectuent souvent des recherches sans connaître les intentions réelles des investisseurs et croire alors que la science est neutre ou qu’elle évolue d’elle-même revient à fermer ses yeux au monde.

Les personnes qui dirigent la science ont un immense pouvoir puisqu’une bonne partie de la population croit aveuglément à celle-ci. Une personne au pouvoir dans un pays peut amener une population entière à accepter la fabrication de plusieurs centrales nucléaires, simplement en disant qu’il s’agit d’une source d’énergie formidable. Les scientifiques sont ravis puisqu’ils sont certains d’avoir de l’emploi pour très longtemps et la population est totalement contrôlée par ceux-ci puisqu’elle n’a aucune connaissance du nucléaire. Elle ne peut pas dire si les centrales nucléaires sont bonnes ou mauvaises. Pour le savoir, il faudra d’autres scientifiques mais encore une fois la population est manipulée parce que les autres scientifiques peuvent bien dire à une population ignorante n’importe quelle bêtise. Aussi, les scientistes sont bien sûrs pour les avancés scientifiques puisque celles-ci sont supposées régler tous leurs problèmes. Mais chaque solution amenée par la science est de plus en plus complexe et de moins en moins compréhensible pour une grande partie de la population, ce qui empire l’effet de manipulation. De plus, les solutions scientifiques sont créées pour amener d’autres problèmes, ainsi ceux qui dirigent les sciences ont plus de pouvoir et plus de contrôle sur la population. Celle-ci n’a d’autre choix, du moins pour les scientistes en faisant partie, que de s’en remettre encore à la science pour régler ces nouveaux problèmes. Seulement, chaque solution amène un nouveau problème, ainsi fonctionne le capitalisme où on cherche le profit individuel, alors les scientistes s’en remettent toujours à la science, ce qui revient à une fuite en avant vers la science.

Il y a aussi un autre immense problème particulièrement important avec le scientisme. Ses pratiquants croient aveuglément à la science mais tentent rarement de la comprendre, s’ils la comprenaient ils ne seraient sûrement pas scientistes. En comparaison, les religieux connaissent une bonne partie de la conception de leur religion, de son histoire et de ses explications sur le monde. Tandis que les scientistes, même ceux qui sont scientifiques, connaissent à peine comment la science explique le monde qui les entoure. De là le nom de croyance AVEUGLE en la science. Ils n’ont conscience que de quelques inventions de celles-ci, ce qui ne justifie en aucun cas une ignorance aussi poussée. Déjà, si les scientistes cherchaient à connaître davantage ce en quoi ils croient, peut-être que la religion n’existerait pas. S’ils étaient conscients seulement des dégâts que peuvent provoquer la technologie nucléaire ou les dangers importants reliés aux pesticides tout en sachant que la science n’aura jamais de réponse absolue à ces problèmes, alors ceux qui dirigent la science n’auraient peut-être pas autant d’emprise sur certaines populations. Voilà pourquoi l’ignorance est l’un des plus grands problèmes, elle empêche en grande partie la population d’avoir une opinion plus critique de la science, une «opinion» philosophique.

Comme les recherches doivent être rentables, elles sont orientées vers l’utile. Cette manière de progresser en science peut sembler normale mais elle est loin d’être intelligente. Beaucoup des premières théories scientifiques n’étaient pas reliées directement au monde qui nous entoure mais ce sont ces théories qui ont permis à la science de progresser pour ensuite nous permettre de lier les idées scientifiques à la réalité et de créer bien des inventions et des techniques. Si nous nous dirigeons dans les recherches seulement vers ce qui nous semble utile, nous limitons énormément la base même de la science, c'est-à-dire comprendre objectivement le monde. De plus, bien des recherches qui nous semblent inutiles pourraient se révéler cruciales dans un futur proche, elles nous permettraient peut-être aussi de mieux comprendre les résultats des recherches que nous jugeons utiles. Présentement, on ne juge pas l’environnement d’utile, il y a donc très peu de recherches pour comprendre les impacts que nous avons sur elle et comment diminuer les effets néfastes de ceux-ci. Diriger les recherches vers l’utile nous amène donc dans une plus grande ignorance du monde tout en nous permettant de le détruire.

Comme je l’ai expliqué plus tôt, ce sont les investisseurs qui dirigent la science. Dans la plupart des pays industrialisés et particulièrement les Etats-Unis, l’armée finance une bonne partie des recherches. Elles sont donc souvent dirigées pour créer de nouvelles armes ou pour améliorer les capacités de l’armée. Le budget militaire est si important en science que certains vont même jusqu’à dire que l’armée dirige la science. Cette remarque peut paraître exagérée mais elle représente très bien la réalité. L’armée dirige une si grande partie des sciences, particulièrement les sciences pures, qu’elle devient le principal investisseur et est à la source de la plupart des recherches ou des développements en science. En sachant les buts des militaires, il semble évident que les sciences ne sont pas orientées pour l’humanité. Pourtant les scientistes aident ce développement qui va à l’encontre du bien de notre espèce.

Finalement, j’ai montré que le scientisme est un danger pour l’humanité. L’ignorance qu’elle amène permet une manipulation facile des populations. Tout cela en grande partie parce que la science n’est pas parfaite, elle est dirigée vers l’utile et contrôlée par ses investisseurs qui cherchent la rentabilité. L’armée, l’organisation qui va le plus à l’encontre de la paix, dirige une bonne partie des recherches scientifiques dans le but de tuer.

Philosophiquement et pour le bien de tous, le scientisme est à éviter à tout prix car les conséquences de celui-ci peuvent être catastrophiques. La science aussi nécessite bien des changements et pour cela c’est le fonctionnement même de notre société qui doit être transformé.

OGM : bienfait ou destruction?

Les nouvelles technologies permettent à l’espèce humaine de repousser l’étendu de son action sur son environnement. En ce début du 21ème siècle, le capitalisme défonce toutes les barrières gouvernementales. Ce phénomène, amplifié par la mondialisation, est directement relié aux OGM, c'est-à-dire aux organismes génétiquement modifiés.
Étant donné leurs impacts, qu’ils soient positifs ou négatifs, doit-on permettre l’utilisation des OGM en agriculture?
Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre ce qu’est un OGM, de connaître ses impacts sur l’environnement et les espèces vivantes et de voir dans quel contexte il est présentement utilisé.

En premier lieu, un organisme génétiquement modifié, comme l’indique le nom, est un organisme qui a subit des modification de par sa génétique. Cette modification se fait en remplaçant, en enlevant ou en ajoutant un ou des gènes. Un gène amène la formation d’une protéine spécifique qui peut, par exemple, déterminer la couleur de la peau ou des cheveux, entraîner une croissance lente ou rapide ou bien amener la formation de phéromones attirant le sexe opposé… (Normalement) En modifiant ou en rajoutant un gène, on rajoute une fonction au corps et cela dans les limites de la génétique, qui est assez étendue. Ainsi, on peut fabriquer une carotte dont la couleur est verte ou un chien qui aurait un pis de vache. Éventuellement, on pourrait rendre l’animal domestique plus intelligent. Après tout, d’après la population en générale, les chiens intelligents sont bien plus intéressants que les chiens stupides.

Toutefois, il ne faut pas voir les OGM comme la solution à tous les problèmes. En effet, pour en obtenir, on modifie la base même de la vie sur terre, qui a pris des milliards d’années avant d’atteindre son stade actuel. Un gène a souvent plusieurs fonctions, si on le remplace, il est possible que certaines fonctions disparaissent et que d’autres apparaissent. Par exemple, en modifiant la couleur d’une carotte par la génétique, il est possible que, sans le vouloir, on change ses valeurs nutritives, la carotte pourrait devenir sucré ou amer. Hors, cela pourrait poser un problème, puisque dans sa longue évolution l’homme s’est adapté à son environnement à aux produits qu’il consommait. De la sorte que nous sommes habitué à consommer sans cesse les mêmes sortes protéines, de glucides, de lipides et de bactéries. Seulement, dans les OGM, on crée des protéines qui n’ont jamais existé auparavant et cela peut avoir un impact direct sur les êtres humains et indirectement par la transformation et l’adaptation aux OGM de certains organismes que nous consommons. Par exemple, des protéines dont l’être humain ne reconnaît pas peuvent entraîner des allergie, des modifications hormonales et d’autres troubles qui peuvent causer des problèmes de santé. Cette connaissance des problèmes que peuvent causer les OGM est nécessaire pour bien savoir si son utilisation en agriculture est adéquate.

Plus près de la réalité, on utilise souvent les OGM en agriculture pour augmenter les rendements. Il y a pourtant peu d’études portant sur les impacts des OGM sur l’environnement et les êtres vivants. Toutes celles qui portent sur la santé sont unanimes sur les OGM, ceux-ci présentent toujours des effets négatifs. Par exemple, la revue le monde diplomatique a présenté certains résultats d’un test effectué avec le maïs Monsanto 863. « Les tests de toxicologie (obligatoires) ont montré que les rats nourris avec cette variété ont développé des anomalies dans leurs organes internes (reins plus petits) et des changements dans leur composition sanguine[1]. » Les rats ne sont pas très éloignés de nous au niveau génétique, ils ont d’ailleurs tous les mêmes organes que les êtres humains et les différences sont minimes au niveau cellulaire. Pourtant, ce maïs a été accepté en agriculture et nous devons tous en manger fréquemment puisqu’il se trouve dans bien des produits transformés.

D’un autre côté, la biodiversité est fortement touchée par l’utilisation des OGM. En effet, au lieu d’utiliser des espèces variées de plantes ou d’animaux, ceux qui utilisent les OGM ne font appels qu’à une seule variété (modifié génétiquement) qui souvent ne pourrait pas même survivre dans la nature. Il est présentement impossible de prédire les effets de l’apparition de nouvelles espèces provenant d’un mélange entre une plante ou un animal modifié génétiquement et une plante ou un animal normal. Certaines bactéries, qui s’adaptent très rapidement à leur environnement vont mutées pour s’intégrer à ce nouvel environnement génétique. Les êtres humains, dont l’adaptation génétique est extrêmement lente, pourraient bien avoir à faire face à des organismes apocalyptiques! Donc, les OGM tels qu’on les connaît actuellement sont loin d’être bénéfique pour notre santé et notre environnement.

Avant tout, il faut considérer notre société actuelle pour décider du bienfait ou non de l’utilisation des OGM en agriculture. Le capitalisme est aujourd’hui un fondement de notre système, il entraîne avec lui; la recherche du profit, l’individualisation et conséquemment la mondialisation. La mondialisation dans le sens où tous sont obligés de suivre les lois des multinationales, souvent par le biais de l’organisation mondiale du commerce, car pour survivre, l’exportation et l’importation sont essentielles. Cela oblige aussi les pays, surtout les plus pauvres, à accepter presque n’importe quel produit pour pouvoir se faire une place miniature à côté des géantes multinationales. Puisque l’agriculture concerne l’industrie privée avant tout, les OGM sont produits par des entreprises privées. Dont, il faut le souligner, le but premier est de maximiser les profits. Les tests de qualités des produits sont donc minimums. C’est idée est même appuyé par la revue le monde diplomatique : « Parallèlement à ce processus d’autocritique – le plus discret possible, cela va sans dire -, de nombreuses variétés transgéniques ont été et sont toujours autorisées, parfois dans des conditions inquiétantes[2]. » Les études privées sur la prévention demeurent tellement bâclées que les produits sont acceptés en agriculture. D’ailleurs cela risque de faire comme avec les pesticides, quand des groupes de recherches gouvernementaux auront prouvés hors de tout doute la toxicité d’un OGM, il ne sera interdit que dans quelques pays. Souvent, les pays les plus pauvres utiliseront encore l’OGM toxique pendant bien des années. Une entreprise à but lucratif n’est pas un être humain, elle agit sans scrupule, même si des millions de personnes en souffre. En effet, ceux qui dirigent l’entreprise doivent maximiser les profits des propriétaires, sinon ils sont renvoyés. Il n’y a actuellement personne qui puisse connaître les impacts à long terme de l’utilisation d’OGM en agriculture, une catastrophe nous attend peut-être et les recherches sérieuses faites sur le sujet tendent davantage vers cette idée que vers un celle d’un monde merveilleux. Il y a de toute évidence quelques protestations qui apparaissent, mais la plupart d’entre elles se font écraser à la naissance. L’armé d’avocat des compagnies fabriquant des OGM se bat pour écraser tous les ennemis de la prospérité de l’entreprise.

Finalement, selon la situation des sociétés actuelles, les expériences faites sur les OGM et la base théorique de ceux-ci, il est évident que leurs utilisations ne devraient pas avoir lieu en agriculture. Bien sûr, il ne s’agit pas ici d’un rejet total des OGM, les recherches et les modifications sur la génétique peuvent être intéressantes, peut-être même inévitable avec l’avenir qui attend l’espèce humaine, seulement leur utilisation en agriculture est beaucoup trop précoce. L’homme joue avec le feu de la vie et il risque bien de se brûler à mort.



[1] ALI BRAC DE LA PERRIÈRE, Robert et PRAT, Frédéric. « Risques de contamination dans les campagnes : les transnationales mettent le vivant en coupe réglée », Monde diplomatique, no 625 (avril 2006), p.20-21.

[2] BERNIER, Aurélien. « La poudre aux yeux de l’évaluation des OGM : sous le regard des multinationales », Monde diplomatique, no 632 (novembre 2006), p.26.

Mémorisation, tout comprendre

Il est clair aujourd’hui que les neurones se transmettent des messages électriques entre-elles et que cela permet d’activer des muscles, de ressentir grâce aux sens et de penser. Seulement, elles sont loin d’être seul dans notre système nerveux. En effet, les cellules gliales sont environ 9 fois plus nombreuses. Ces cellules forment en fait la structure du système nerveux en nourrissant les neurones, en les protégeant et en permettant la formation de nouveau liens entre celles-ci. Donc les cellules gliales sont à la base de l’apprentissage puisque qu’elles permettent la formation de liens entre les neurones, qui représente la mémoire (du moins celle à long terme).

Une hypothèse intéressante est que lors d’un stimulus, certaines cellules gliales réagissent (un peu comme les neurones) et transmettent les informations à travers d’autres neurones que celles directement liées au stimulus. Si les autres neurones stimulés par les cellules gliales répondent en utilisant les cellules gliales pour rejoindre les neurones normalement stimulés, alors les cellules gliales vont former des liens neuronaux entre ces neurones. Au niveau de la conscience, cela revient à dire que lorsque vous avez un stimulus extérieur ou intérieur, vous asseyez de l’associer avec des neurones avec lesquelles le stimulus n’était pas directement lié, s’il y a une corrélation entre ce stimulus et des neurones avec lesquelles il n’est pas liées, des nouveaux liens neuronaux se font et vous avez alors fait une nouvelle association. (Ex : associer la couleur bleu au mot chien) Il est toutefois logique de penser que les deux idées étaient stimulé avant de se connecter l’une à l’autre et donc il ne faut pas une mais deux zones de cellules gliales existées pour former un nouveau lien neuronal. Par exemple, si vous voyez un chien sur un font bleu, l’idée du bleu est stimulé tout comme l’est l’idée du chien et même si c’est deux idées n’avaient aucun lien neuronal entre elles auparavant, les deux zones gliales existées de ces deux idées stimulé vont transmettre un message de bleu à chien et vise versa et permette la formation de nouveaux liens neuronaux entre ces deux idées.

L’apprentissage étant l’association d’idées à d’autres idées, les cellules gliales sont donc essentielles pour la mémoire à court terme parce qu’elles permettent d’associer des idées qui n’avaient pas de liens auparavant ensembles. Mais il n’est pas nécessaire d’y avoir la formation de nouveaux liens neuronaux dans le cas de la mémoire à court terme puisque les cellules gliales sont capable de transmettre de l’information quand elles viennent d’être stimulées. La mémoire à long terme ne se forme que lorsque les mêmes zones de cellules gliales sont stimulées à répétition, elles amèneront ainsi la formation de nouvelles connexions neuronales (qui représente la mémoire à long terme).

Ainsi la capacité à résoudre des problèmes serait principalement dépendante des cellules gliales puisque celles-ci permettent de nouvelles associations qui amènent l’originalité; la source d’une nouveauté permettant la résolution d’un problème dont les éléments ne peuvent pas être directement liés (puisqu’il s’agit d’un problème).

Cette hypothèse expliquerait pourquoi le 20% supplémentaire (par rapport à la normale) de cellules gliales chez Einstein lui donnait son génie…

Être Humain, qui es-tu?

Se promenant sur le bord d’un lac, l’homme observe ce milieu qu’il comprend dans les moindres détails et dont il est capable de prédire l’évolution. Puis, examinant son reflet sur l’eau, il réalise qu’une question fondamentale, qui ébranle toutes ses connaissances et ses croyances, demeure sans réponse. Qui suis-je ? Qu’est-ce que l’être humain ?

Selon Reeves, l’univers était complètement chaotique. Dans ce désordre est né un être unique, l’humain. Celui-ci s’est établi à ses débuts comme le fils d’une puissance supérieur et son destin était déjà tracé. Il a par la suite, grâce à diverses connaissances scientifiques, réalisé que ses premières idées sur lui-même étaient fausses. Au bout du compte, c’est la complexité de l’être humain dans l’infini chaos de l’univers qui le rend unique.
Jacquard nous présente l’humain comme le résultat d’une longue évolution, à la fois biologique et culturelle. Nos faiblesses innées sont complémentaires à nos grandes capacités d’apprentissage et à notre compréhension de notre milieu. Finalement, Jacquard montre que l’être humain demeure le seul objet capable de réaliser un projet dans un laps de temps.
Clarke et Texier dénotent que l’on retrouve d’importantes similitudes entres les animaux et les êtres humains. Nos particularités spécifiques en tant qu’être humain seraient davantage reliées à notre capacité d’inventer, à la conscience de notre environnement et tout particulièrement à notre culture.
Selon Freud, une grande part de la psyché humaine réside dans l’inconscient. Cette partie de nous-même comprend de nombreux événements refoulés et/ou marquants. L’inconscient dirige notre manière d’être et d’agir. La partie consciente de notre esprit étant ou devenant alors une marionnette contrôlée par une force au-delà de la compréhension humaine.
L’existentialisme, proposé par Sartre et Camus, amène l’idée que l’être humain se crée lui-même par les choix qu’il fait et qu’il n’existe aucune destinée façonnant sa vie. Nous sommes des êtres libres et responsables de nos actes et les choix qui construisent nos vies deviennent alors extrêmement importants.
Le déterminisme, comme l’explique Laborit, illustre que toute chose dans l’univers découle d’une ou plusieurs causes observables. Même si l’être humain est d’une complexité inouïe, il est constamment façonné, modelé par sa biologie et sa culture. Selon Laborit, si l’on comprend tout de quelqu’un et de son milieu, il nous est possible de prédire son avenir.

Reeves explique que la conception que l’être humain se fait de lui-même a évolué aux travers les âges. Cette évolution semble directement reliée à sa culture. Clarke et Texier définissent l’unicité de l’humain de part sa culture et l’évolution de cette dernière. Laborit explique que l’un des principaux déterminant est la culture. Il écrit que les actions humaines sont parmi les plus difficilement compréhensibles et cela à cause de la complexité de ce que nous sommes. Reeves conclue que l’être humain est unique de part son étonnante complexité. Ce dernier compare la période d’évolution de l’être humain par rapport à celle de l’univers. Sa ténuité n’a d’égale que sa complexité. Comme le décrivent Clarke et Texier, ce qu’est l’humain dérive principalement de sa culture et elle le différencie de l’évolution biologique normale. Laborit montre que l’influence culturelle aurait en grande partie façonnée les êtres humains tout au long de leur histoire.

Les conceptions de l’être humain de ces auteurs, bien que très différentes, se complètent. Nous sommes donc nés dans l’infini chaos de l’univers mais notre complexité nous en distingue. Notre intelligence créatrice nous a permis de créer une culture ou plutôt des cultures, évoluant aux travers les âges et qui nous différencient des animaux. Cette nouvelle évolution, différente de celle de l’univers et du monde biologique reste spécifique à l’humain. De plus, elle demeure dans le temps, beaucoup plus rapide que ses deux précédentes. Cette même culture est un déterminant essentiel à tout être humain, elle nous façonne et explique en grande partie notre comportement face à toute situation.
L’intelligence qui nous permet d’évoluer culturellement demeure également un outil pour comprendre nos déterminants et ceux de l’univers. Ainsi, nous avons la possibilité de comprendre ce qui nous dirige et d’agir en conséquence. Mais encore, ces actions proviennent d’une biologie et d’une culture qui nous autorisent une conscience relative. Même les changements de ce que nous sommes et ce que nous faisons venant de l’idée que notre conscience est déterminée, demeurent déterminés. Car toutes les actions humaines proviennent de causes observables et compréhensibles, soit biologiques, soit culturelles. Alors même avec notre intelligence si particulière, nous sommes perpétuellement pris au piège par ce qui nous détermine. Ces déterminants découlent de causes qui s’échelonnent depuis le début des temps. En d’autres mots, nous sommes la résultante inévitable de l’espace-temps. Toutefois, l’être humain possède une caractéristique unique face à l’infini de ce monde, il détient le pouvoir de prendre conscience de cet état qui fait de lui ce qu’il est. Il nous est donc possible de ne pas stagner du fait que nous sommes déterminés, de prendre conscience du résultat que nous sommes et de continuer à contribuer au développement universel.

Finalement, différentes conceptions de l’être humain viennent d’être exposées, trois d’entre elles ont été comparées et critiquées. Ceci a permis de prendre position et d’affirmer que nous, humains, sommes la résultante complexe, déterminée et inévitable de l’univers, et cela même, si pris individuellement.
Nos connaissances culturelles et scientifiques nous permettent de comprendre partiellement ce que nous sommes. Une réévaluation de notre identité deviendrait essentielle lors de changements culturels ou scientifiques importants.

Déterminisme, sommes-nous libre?

Au vingtième siècle, de grands bouleversements politiques, économiques et sociaux ont entraîné des mentalités nouvelles. La théorie existentialiste présente l’être humain comme libre par ses choix. Opposé à cette philosophie, le déterminisme montre que l’être humain est entièrement déterminé par sa biologie et son milieu.
Laquelle des deux théories est la plus juste dans ses propos ?
L’existentialisme présente l’être humain comme libre par ses choix. Dans chacune de ses actions, celui-ci fait des choix qui influencent son existence. Il n’y a pas de déterminations qui façonnent les hommes et les femmes ou, du moins, elles ne sont pas assez fortes pour influencer grandement sur la vie de ceux-ci. L’existentialisme s’oppose fermement à l’existence de dieux ou de puissances supérieures, car l’idée propose que l’être humain est déterminé pas ces puissances et n’est donc pas libre. Selon l’existentialisme, l’être humain n’est rien à sa naissance, il se fait par ses choix et ses actions, il est donc responsable de ceux-ci. Pour cette philosophie, puisqu’il n’y a pas de puissances supérieures, il n’y a rien après la mort. Cette idée rend la vie absurde parce qu’il n’y a alors pas de raison de vivre, mais la théorie existentialiste montre que l’être humain peut vivre dans ce non sens et cela importe plus que tout.

Le déterminisme explique que tout ce qui existe dans l’univers est dû à une ou plusieurs causes. Selon cette philosophie scientifique, toutes les actions d’un être humain sont explicables par des causes observables. Par sa biologie (génétique) et son environnement, tout être est déterminé dans son ensemble. Par exemple, les hommes et femmes réagissent soit par la fuite, la lutte ou l’inhibition face à une punition. Selon la philosophie, le hasard n’existe pas et représente un manque de connaissances sur le sujet concerné. L’être humain a donc quatre comportement fondamentaux qui le déterminent, soit la consommation (boire, manger, copuler…), la recherche de récompense, l’évitement de la punition (fuite et lutte) et l’inhibition.

L’existentialisme explique que l’être humain se fait à partir de choix et le déterminisme montre que ces choix sont illusoires car ils sont déterminés par des facteurs biologiques ou culturels. La première théorie présente les hommes et femmes comme libres tandis que la seconde les montre déterminés. L’existentialisme nie l’existence des dieux et présente l’absurdité de la vie face au déterminisme qui n’amène pas de réponse à ces deux problèmes.
L’idée d’une liberté totale est absurde. Il est impossible que les êtres humains agissent de manière totalement arbitraire. Par exemple, les cultures de différents pays façonnent les gens, ceux-ci agissent en fonction de ce qu’ils ont appris. En terme général, par leurs cultures, les américains ont des goûts et des pensées différentes des chinois. Si les êtres humains étaient totalement libres, leurs pays d’origines n’influenceraient pas sur leurs choix. S’il est possible de prédire le mouvement des planètes ou la météo, le déterminisme dans le sens de cause à effet est irréfutable. En poussant un peu plus l’idée, la science présente de plus en plus l’être humain comme déterminé par sa biologie et son milieu. Les parcelles de connaissances encore manquantes sur l’être humain n’expliquent d’aucune façon la notion de liberté par les choix.
Alors même si la science ne peut pour l’instant expliquer tous les choix, elle montre que ceux-ci sont entièrement déterminés, sinon le monde dans lequel nous sommes n’aurait aucun sens[1], ce qui, d’après toutes les observations possibles, n’est pas le cas. Car il n’y a en ce monde aucun phénomène dépassant toute compréhension, alors la liberté n’est qu’illusoire. L’existentialisme est une invention aux explications faciles pour rendre responsables les personnes de leurs actes alors que la responsabilité va à leurs biologies et à leurs environnements.

L’existentialisme qui présente l’être humain comme libre et le déterminisme qui l’expose comme déterminé sont deux philosophies qui se contredisent fondamentalement. Par des comparaisons et des critiques entre les idées des deux concepts, la notion de liberté se retrouve vide de sens. Finalement, la philosophie déterministe est prédominante pour expliquer l’être humain dans son ensemble.

[1] Sens est ici utilisé pour signifier que toute chose à une cause.

Oméga-3, nouvelle révolution?


Cela fait plusieurs années que bien des chercheurs ventent les effets bénéfiques des acides gras oméga-3. Il est même possible de relier ces données à l’origine de l’espèce humaine (homo sapiens) qui vivait en bordure des lacs à l’est de l’Afrique. Il consommait beaucoup de poissons riches en oméga-3 qui lui aurait permis de bien développer son cerveau.Résultat : Puisque nous sommes incapable de produire ces gras par nous-mêmes, il faut les trouver dans notre alimentation. On s’accorde pour dire que les bénéfices sont nombreux :Diminution des risques de maladies cardio-vasculaireAntidépresseurImportant dans la formation de cerveau… donc de l’apprentissage... En gros, ils sont absolument nécessaires dans une alimentation saine. Il y a toutefois quelques problèmes liés aux acides oméga-3 d’origine végétale, en effet ceux-ci ne peuvent être utilisés qu’en quantité minime pour le cerveau et certains autres organes… Donc, les oméga-3 d’origine animal (maquereau, oméga-3 d’origine animale en capsule, saumon, sardine et autres poissons gras) seraient bien plus utiles pour l’organisme.D’ailleurs cela est toute à fait logique avec nos origines. (Bord des lacs, donc alimentation riche en poissons mais pas en lin…)

Psychologie

Pour apprendre, il faut modifier la structure de son cerveau, c'est la formation des liaisons synaptiques qui forme notre cerveau et qui lui donne son intelligence.
Il est également possible de se créer une personnalité de A à Z.
Mais cela n’est qu’un début, puisque le cerveau se modifie par lui-même de manière presque illimité, il est possible de modifier sa personnalité, de modifier sa façon d’être avec les autres, ses qualités, défauts, tout quoi… et cela durablement à moins bien sûr de vouloir changer de nouveau.
C’est surprenant, je l’accorde, mais c’est réel.
La preuve : regarder toutes les personnes qui après avoir vécu un événement unique (traumatisme, découverte spectaculaire…) changent totalement et ce n’est pas seulement les idées qui changent mais l’estime de soi, l’intelligence, la mémoire et autres.
Imaginer maintenant que tous les êtres humains soient capable de changer de cette façon… notre société ne pourrait plus être la même, en mal ou en bien.
Pour en savoir plus sur les changements personnels voir la PNL.